NE JOUEZ PAS AVEC LEUR SANTE
Un suivi régulier garantit les conditions satisfaisantes d’hygiène et de sécurité du baigneur. Vérification du bon fonctionnement des installations techniques ; Mesures de désinfectants et contrôle du pH ; Mesure des paramètres microbiologiques pour une évaluation des conditions du traitement.
Paramètres | Type d'indicateur | Conseils |
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Paramètres physico-chimiques | ||
ph
norme : 6,9 à 7,7 |
Définit le caractère acide (<7) ou basique (>7) de l'eau. Influe sur l'efficacité du désinfectant surtout lorsqu'il est non stabilisé. | Maintenir le pH aux environs de 7,3 soit par une régulation automatique (vérifier son fonctionnement), soit par l'apport très régulier en fin de journée de pH- ou pH+. Hypochlorite de calcium et de sodium (javel) augmente le pH alors que le chlore gazeux le fait baisser. |
Chlore disponible
norme : >2mg/l |
Se mesure lorsque la teneur en stabilisant est > 20mg/l (désinfection avec un produit chloré stabilisé). Permet de connaître le potentiel désinfectant de l'eau. |
Maintenir en permanence une teneur proche de 1mg/l, vérifier le fonctionnement de la régulation. Si insuffisance de chlore (risque de contamination microbiologique) : augmenter l'injection du désinfectant. Si trop de chlore (risque d'irritation) : diminuer l'injection du désinfectant et augmenter les apports d'eau neuve (ou neutraliser avec du thiosulfate). L'accès au bassin doit être interdit en cas d'absence (<0,5mg/l) ou de fort excès de chlore (>10mg/l). |
Chlore libre actif
norme : 0,4 à 1,4mg/l |
Se détermine lorsque la teneur en stabilisant est < 20mg/l (utilisation d'un produit chloré peu ou non stabilisé). Permet de connaître le potentiel désinfectant de l'eau. Se détermine en fonction de la mesure du chlore libre et du pH à l'aide d'une abaque. |
Maintenir en permanence une teneur proche de 1mg/l, vérifier le fonctionnement de la régulation et le pH. Si insuffisance de chlore (risque de contamination microbiologique) : augmenter l'injection du désinfectant et/ou réajuster le pH. Si trop de chlore (risque d'irritation) : diminuer l'injection du désinfectant et augmenter les apports d'eau neuve (ou neutraliser avec du thiosulfate). L'accès au bassin doit être interdit en cas d'absence (<0,1mg/l) ou de fort excès de chlore (>4mg/l). |
Chlore combiné ou chloramines
norme : <0,6mg/l |
Résulte de la combinaison du chlore avec la matière organique, les chloramines sont irritantes pour les yeux et les voies aériennes. | Ne pas surchlorer. Limiter l'apport de matières organique en incitant les baigneurs à se doucher et à utiliser les toilettes avant d'aller au bassin. Vérifier la filtratation et augmenter les apports d'eau neuve. |
Stabilisant
norme : <75mg/l |
Ralentit la dégradation du chlore sous l'effet des UV. | L'excès de stabilisant bloque l'effet du chlore : augmenter les apports d'eau neuve (vidanger éventuellement en partie le bassin), utiliser un désinfectant non stabilisé (attention de ne pas mélanger les produits stabilisés et non-stabilisés). |
Oxydabilité au KMnO4
norme : <4mg/l |
Quantité de matières organiques pouvant favoriser la formation de chloramines. | Vérifier la filtration, inciter les baigneurs à se doucher avant d'accéder au bassin, vérifier la filtration et augmenter les apports d'eau neuve. |
Paramètres microbiologiques (mesure en laboratoire en 48 ou 72h) |
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Germes à 36°norme : < 100/1 ml |
Bactéries d'origine environnementale ou humaine. | Permet d'évaluer les conditions de traitement (débit de recyclage trop faible, filtration déficiente, désinfection insuffisante...). |
Coliformes totauxnorme : < 10/100 ml |
Bactéries d'origine humaine, germes témoins de contamination fécale. | Leur détection laisse suspecter la présence d'autres germes pathogènes et indique une désnfection inefficace. |
Eschérichia colinorme : 0/100 ml |
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Staphylocoques pathogènesnorme : 0/100 ml dans 90% des échantillons |
Bactéries d'origine humaine (infections cutanées ou rhinopharyngées). | Leur détection peut indiquer un problème humain (surfréquentation, hygiène, des baigneurs insuffisante, baignade malgré infections ORL ou cutanées) ainsi qu'un traitement de l'eau inadapté : reprise de surface insuffisante, faible recyclage de l'eau, désinfection déficiente, temps de contact insuffisant... |